Comment s’y retrouver? Et quelle décision prendre?

Le 2 mars dernier, la Banque du Canada a relevé son taux d’intérêt directeur pour la première fois depuis qu’elle l’avait considérablement réduit à son niveau plancher, au début de la pandémie de COVID-19, afin de lutter contre le choc économique. La faisant ainsi passer à 0,50%, cette hausse du taux de financement d’un quart de point de pourcentage se trouve à son niveau le plus élevé depuis le 16 mars 2020. Signe annonciateur de changements importants qui se profilent dans un futur relativement rapproché.

Cette première augmentation du taux directeur n’augure rien de bon pour l’immobilier au Québec. En effet, d’autres augmentations sont déjà prévues cette année. Toute augmentation de taux a toujours comme effet de diminuer la capacité d’achat et implicitement amène une baisse du nombre de transactions.

Le récent déclenchement de la guerre en Ukraine s’ajoute entre autres aux pressions inflationnistes existantes, faisant ainsi grimper les prix du baril de pétrole et entraînant de nouveaux sommets d’inflation. Même si la banque du Canada ne peut pas lutter spécifiquement contre l’inflation liée au conflit, elle peut s’attaquer aux augmentations des prix intérieurs comme celles du marché immobilier.

À tout cela, il faut ajouter un certain essoufflement de la part des acheteurs. Le nombre total de ventes a diminué de 10% en février 2022 pour l’ile de Montréal comparativement à février 2021. Le nombre de propriétés en vente continue de chuter, enregistrant une diminution de 12% des propriétés à vendre comparativement à la même période l’année dernière. Néanmoins, avec cette faiblesse de l’offre, les conditions de marché restent toujours à l’avantage des vendeurs.

Si vous pensez vendre dans les prochains mois ou la prochaine année, il pourrait s’avérer judicieux de devancer votre projet afin de profiter des meilleures conditions de vente qui définissent le marché actuel. Avant que le vent ne tourne.

Vous voulez en connaitre plus, n’hésitez pas à communiquer avec nous.

Chez REALTA, l’immobilier c’est une question de valeurs.